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[i574]
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DE LA VILLE DE PARIS.
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gardes pour eviter à toute surprise; ayant esté bien faict à vous d'avoir adverty ceulx de Vernon, de fere condampner la porte du chasteau qui regarde sur les champs, ad ce qu'il n'en advienne aucun inconvenient.
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nostreditte Ville de Paris, nous avons sceu qu'il y a esté donné si bon ordre qu'il n'en viendra aulcune crirye ny rumeur, car les Recepveurs de Vigny, pere et filz, ont asseuré d'y satiffere et rendre ung chascun complant; etde nostre part, nous y ferons tousjours tout ce qu'il nous sera possible, bien que l'on puisse1 veoir aisément que s'il en advenoit faulte, elle viendroit de ce que l'on ne peult rien tirer des deniers d'aulcunes de noz receptes generalles qui y sout obligées P'.
"Nous sommes au demourant fort saliffaict que toutes choses continuent tousjours par de lai en bon repos et seuretté; à quoy nous vous mandons veiller et tenir la main aussy songneusement que vous avez cy devant faict à nostre contantement.
"Donné à Lyon, le vin"10 jour de Novembre i b']U. v
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"Nous avons esté bien aises de veoir que vous ayez visité et uzé des bonnestelez courtoises accoustumées, a l'endroict de l'Ambassadeur de nostre cher et 1res amé bon Frere et Cousin, ie Roy Catholicque ''' ; mais nous eussions bien desiré que vous eussiez observé le semblable ii l'endroict du sieur Millord de North., Ambassadeur de la Royne d'Angleterre, nostre trés chere el trés ainée bonne Soeur et Cousine, à ce qu'il eust occasion de s'en louer au lieu qu'il s'est plaint icy que l'on a esté rechercher en son logis à • Paris.
"Et pour ceste cause, lorsqu'il y repassera, nous voullons et vous mandons que vous luv faciez tout le bon accueil qu'il sera possible, et usiez en son endroict des courtoisies et lionnes te tez que, de louable coustume, vous avez ci devant faict aux Ambassadeurs des Princes noz amvs venans vers nous, comme il est bien convenable à la bonne amytié d'entre Moy et laditte Dame Royne d'Angleterre.
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Trés chers et bien amez,
"Nous avons entendu que depuis le partement de Paris de la Royne, nostre trés honorée Dame et Mere C'', il ne s'est faict que bien peu ou poinct de dilligence pour achever de recouvrer le payement de l'emprunct general dud. Paris'5'. Et pour ce que les deniers sont destinez pour affaire trés importante, nous voullons el vous mandons que vous faciez faire de cella telle dilligence que bien tost lesdictz deniers jjuissent estre contens (sic).
"Etvous nous ferez service trés agreable."
Ainsy signé: "HENRY". Et au dessoubz : «Pinart".
El au doz est escript :
A noz trés chers et bien amez les Prevost des Marchans et Eschevins de nostre bonne Ville et Cité de Paris.
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"Quant aux cornettes de reistres qui ont passé à Nogent sur Seyne, Pont sur Yonne, et autres lieulx que nous escrivez, ilz seront de cestfe] heure bien avant pour aller en Poittou où ilz sont ordonnez I2', de sorte que vous ny ceulx des environs de nostre ville de Paris n'en sentirez aulcune incommodité.
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"Et pour lo regard des deniers des rentes de
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C La venue de l'ambassadeur de Philippe ll avait été annoncée au Bureau en même temps que celle de l'envoyé d'Elisabeth. Voir ci-dessus, art. CCCLXXIV, les Lettres du Roi en date du 15 octobre.
(2' Cette force de cavalerie était acheminée d'Allemagne au camp devant Luzignan, place forte tenue par les calvinistes et assiégée par les catholiques sous le commandement de Louis de Bourbon, duc de Montpensier. Voir ci-dessus, art. CCCLXXXVII et les notes y afférentes.
C Ce passage fait allusion à la grosse difficulté, depuis déjà longtemps pendante, du payement des rentes à la charge du Clergé. La question est exposée en détail dans un mémoire que François de Vigny, receveur général du Clergé, présenta au Bureau dans la séance du 20 novembre : ci-dessous, art. CCCCIV. Les conclusions prises sur cette affaire par le Corps de Ville furent telles que François de Vigny se tint pour forcé de donner sa démission de receveur général du Clergé, tout en restant receveur de la Ville : cf. ci-dessous, art. CCCCVI1I, 4 décembre 1574.
-*> C'est-à-dire depuis le 8 août précédent, ainsi qu'il appert de la teneur de l'article ci-dessus CCCXLVIII; voir aussi la note 2 de la page 2o4.
(5> Il s'agit de l'emprunt de 600,ooo livres demandé par Charles IX; sur quoi voir ci-dessus, art. CCCXLI et CCCXL1I et la note 2 de la page 190.
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